Baiko avait été stupéfait par la scène. Honzo qui se relevait après avoir été apparement salement amoché, défonça à mains nues l'homme qui tentait de tuer la lutine, et finalement, Honzo s'écroula au sol après que l'homme s'eut volatilisé. Baiko se rendit compte qu'il n'était pas le spectateur d'un film et pris la bonne décision d'intervenir (t'es à la bourre mon vieux !).
Mon dieu ! Monsieur Kurodaaa ! laissa-t-il échapper tandis qu'il se précipitait vers lui.
Il se mit à genoux près du corps inanimé de Honzo et se mit à l'examiner. Il avait l'air vraiment mal en point. Il devait avoir de la fièvre vu comment il transpirait. Baiko vérifia en posant le dos de sa main sur le front du semi-chat... WAH ! mais il est brulant ! Il faut tout de suite faire quelque chose ! Baiko déchira un bout de la manche de sa blouse et l'humidifia par magie. Il retourna délicatement Honzo sur le dos et lui déposa sa manche-mouillé sur le front. Il ferrait mieux quand il sera à l'infirmerie mais c'était déjà ça. Il prit son pouls à son poignet... il était assez faible. Mais il n'avait aucune blessures... à part la marque du coup qu'il s'était pris juste avant que l'homme ne disparaisse. Pourtant, ses vêtements étaient déchirés et tâchés de sang... son sang, Baiko le savait.
L'ange posa sa main droite sur le ventre de Honzo, là où sa chemise avait été déchirée. Il ferma les yeux et se concentra. Baiko ne faisait plus attention à ce qu'il se passait autour de lui... pour le moment il était en Honzo. Quand il rouvrit les yeux, il avait comprit. Il avait une blessure qui avait seulement cicatrisée en surface. L'intérieur... éait complètement en bouillie. Il devait faire quelque chose tout de suite.
Argh, son état est critique... pensa-t-il à voix haute.
Puis, il se releva, prit Honzo dans ses bras -argh, il est lourd- et se dirigea vers l'infirmerie.